Venu du cœur, que cela aille au cœur-Beethoven

avec Mario Pacchioli (Music Star), Fabienne Welte et projet “présent“

 

Un guide vers un génie
Cette soirée se dévoile dans un style pur de tragédie classique. Pierre Massaux a travaillé avec quatre migrants. Mario Pachioli, prend le rôle de Beethoven. Il joue d’une manière limpide, avec présence, toujours maitrisé. Une belle scène fut la lettre „à la Bien- Aimée lointaine“ rendue par Fabienne Welte. Pierre Massaux et son ensemble éveille l’intérêt au compositeur, - qui va bien au dessus de l’aspect purement biographique -par l’alternace de textes et de musique. Ce n’est pas une soirée „spectaculaire“, mais plutôt celle qui invite à réécouter la musique différement, non pas comme amas sonore, mais plutôt comme un message d’une profonde dimension et touchant aux questions existentielles.

St.Galler Tagblatt, 13.09.2013

Perceval et l’Atome

avec Nathalie Hubler, St. Gall, Bâle, Herisau

Quête et découverte
L’annonce de la quête du Graal et de la bombe atomique, qu’ose Nathalie Hubler, étonne et irrite dans un premier temps. Mais au fur et à mesure du texte la logique de cette combination se défend. La superposition de l’histoire de Perceval et de textes sur la bombe atomique nous apporte des similtudes et parallélismes étonnants.(...) Mais la question demeure: Peut-on faire une telle chose? Peut-on mettrebout à bout la tragédie d’Hiroshima et une épopée du moyen âge? La production de Nathalie Hubler (mise en scène Pierre Massaux) et son jeu maîtrisé par des changements de fines nuances, nous convainct. La pièce conclue par la phrase de Denis de Rougemont : Les derniers messages d’espoir sont ceux, qui passent d’hommes à hommes. C’est ce puissant message, qui dans le cadre intime du théâtre, rend la pièce crédible.

 St.Galler Tagblat 22. November 2012

Génocidé

de Révérien Rurangwa, avec Diogène Ntarindwa, Thomas Fuhrer, Nathalie Hubler, et projet “présent“

Souffrance dans la cave voutée

Ce que Massaux fait dérouler sous les yeux des spectateurs est une matière très dure et difficile à supporter. Les neufs acteurs décrivent avec les mots de Révérien Rurangwa d’une manière détaillée et sèche comment les Tutsis furent massacrés. Chaque membre de la famille, un par un, dépecés morceaux par morceaux. Certains moments sont même insupportables pour Révérien lui-même ( interprété magistralement par Diogène Ntarindwa).
Les acteurs restent stoïques, les mouvements comme un rituel, les regards sont concentrés. L’action se déroule principalement, uniquement dans la représentation du spectateur. La cave voutée se prête parfaitement au thème de la pièce. La voûte, les crochets au plafond, les marches métalliques au mur, tout, durant cette soirée évoque la torture et la violence. Une impression qui est encore renforcée par la scène: deux pierres de bâtiment, une machette, deux bancs en bois clair et une bougie.

St. Galler Tagblatt, 19 octobre 2012

Les enfants du silence

Mark Medoff, avec Corinne Parrat (Miss Handicap 2009), Tobias Bonderer et projet „présent“, St. Gall

 

Pierre Massaux concentre sa pièce sur les relations entre une non-entendante et un entendant. Le metteur en scène nous montre que ceux-ci vivent dans deux mondes différents. Cette forme de communications parraît au début étonnante, mais devient au cour de la pièce, une expérience fascinante.

St.Galler Tagblatt, 1.7.11

Voyage en enfer

Mourad Benchellalli, avec Tahani Salim, et projet “présent“

13 personnes de nationalités les plus diverses y participèrent. Mourad Kurnaz, ancien détenu de Guantanamo participa à deux représentations et s’adressa au public et à la presse. Ce que les 13 acteurs (en grande partie migrants et migrantes) du Théâtre du Sacré nous offrit, était une méditation concentrée sur l’indicible. Le texte (adaptation P. Massaux) fit grande impression: récits autobiographiques, extraits du Coran, et poèmes du „Diwan“ de Goethe. 
Pierre Massaux mise sans compromis sur le mot, et ici on remarque particulièrement son effort de ne pas travailler la matière d’une manière voyeuriste. La soirée est l’expression d’un travail multiculturel accompli.

St. Galler Tagblatt, juin 2010

Parole de terre

Pierre Rabhi, avec Thomas Fuhrer, Paul Debelle, Nathalie Hubler et le projet „présent“

14 participantsvenant d’Afghanistan, d’Ethiopie, d’Erythrée, du Kenia, de la Côte d’Ivoire, de Belgique de Suisse se retrouvèrent sur scène, parmi eux trois étudiantes et trois acteurs. „Ainsi que Pierre Rabhi dispense des cours, des conférences sur sa propre ferme, écrit des livres comme „Parole de terre“, de même Pierre Massaux engagé artistiquement, nous dévoile des oasis d’humanité. Il travaille sans cesse et contre le „trend“ du théâtre, en faisant abstraction de leçons de morale. ... Son art possède un message très clair: aucune projection personnelle, aucune extravagence esthétique. Dans la cave voûtée au décor austère, la pièce agit comme un rituel – une messe pour la Mère Terre, Requiem et confession à la fois; multiculturel, eucuménique, libre de tous dogmes.

St. Galler Tagblatt, septembre 2009