L’insoumise, Simone Weil

avec Kathrin Bosshard, Nathalie Hubler, St.Gall, Zurich, Bâle, Herisau

Simone Weil touche le fond.
... est plus qu’un hommage biographique rendu à la philosophe et anarchiste, syndicaliste et mystique chrétienne aux racines juives. Toutes les facettes des sa personne et de son œuvre étincellent de toutes parts. Les actrices nous servent, sous la mise en scène de Pierre Massaux, un champ d’action très riche, sans jamais tomber dans la platitude.
... Un dur labeur, qui donne profondément à penser, d’une manière pourtant légère et gracieuse.

St.Galler Tagblatt, 30.01.2009

Hommage à Marilyn

avec Monica Quinter, St.Gall

L’autre Marilyn
Pierre Massaux nous mène, dans sa pIèce, au point central: Marilyn Monroe, orpheline depuis son enfance, était à la recherche d’amour et de protection. A un moment donné Monica Quinter, dans le rôle de Marilyn Monroe, laisse tomber son manteau noir. Apparaît alorsla célèbre robe dorée, connue par les photos. Lorsque qu’elle parle de sexualité, sa parole et ses gestes deviennent lascifs. Un pur narcissisme transpire. Enfin... pense t’on. Mais pas tout à fait... contrecarre le metteur en scène. Pierre Massaux dévoile plusieurs côtés et nous montre une image à multiple facettes de cette icône Glamour. Monica Quinter baigne dans „la Monroe“ avec délice et tient à elle le public durant 70 minutes.

St. Galler Tagblatt, 21.04.06

Au nom de tous les miens

Martin Gray, avec Daniel Wolf, Genève, Lausanne, Fribourg, La Chaux de Fonds, Bulle, Sion, Bruxelles. En présence de Martin Gray

 

Poignante création de „Au nom de tous les miens“
Daniel Wolf est donc son porte-voix. Le comédien se glisse magistralement dans la peau de Martin Gray. Durant une heure d’un monologue poignant, il donne une autre résonance, une émotion renouvelée à un récit déjà connu de 30 millions de lecteurs.
La mise en scène dépouillée et sobre, signée Pierre Massaux, renforce l’intensité du moment. La deuxième partie donne un écho à cette lutte entre la douleur et l’espoir. Le pianiste Jacques Pasquier interprète la sonate no 32 en ut mineur op.111 de Beethoven. Avant que Martin Gray ne monte en chair et en os sur scène porter son message d’amour.

La Liberté, Fribourg

Si c’est un homme

Primo Levi, avec Walter Eggenberger et Bettina Boller (violon) St.Gall.

 

„Beauté mise en éclats; la violoniste Bettina Boller est confrontée avec  les crissements de trains, ce qui n’est pas anodin. Elle les interrompt avec la Chaconne de Bach: ainsi en est-il de l’homme, nous indique cette confrontation: doué des plus hautes capacités de l’esprit, mais aussi doué des plus basses, des pensées et actions, les plus parfaites et les plus sataniques.

Pierre Massaux choisit consciemment un modérateur de télévision (Walter Eggenberger) afin d’éviter tous faux sentiments dans le réçit.

St.Galler Zeitung

 

L’homme qui plantait des arbres

Jean Giono, avec Thomas Fuhrer, Zurich, Bâle, Winterthour

 

Thomas Fuhrer est léger et expressif; conserve l’étonnement et le plaisir, il est terrestre et pourtant urbain, et tout autre chose serait mensonge. Il est pénétrant et arrive pourtant à jouer. Le metteur en scène Pierre Massaux, à réussi ce qu’il y avait de plus intelligent; il laissa l’acteur aller sans obstacles vers le but.

Reinhardt Stumm, Bâle

Eros, Gott et Auschwitz

Etty Hillesum, avec Nathalie Hubler, Winterthour, St.Gall. Spectacle présenté avec récital de piano: Beethoven/Liszt: Neuvième Symphonie, soliste: Konstantin Scherbakov.

 

Dans sa version, Pierre Massaux cristalise principalement les pensées religieuses de la jeune femme. Les choix de textes ne laissent apparaître que brièvement les séquences passionnées de la personnalité d’Etty. L’ambiance sacrée est soulignée par la lettre aux Corinthiens sur l’amour illimité ainsi que du portrait de Mathieu et de l’Ange de Rembrandt.

St. Galler Tagblatt, 26.05.06

 

La légère ressemblance de l’actrice et d’Etty Hillesum est étonnante. Nathalie Hubler dispose d’un sentiment prononcé du language, d’une concentration impressionante et une forte présencequi emplit l’espace scénique. Elle réussit à conduire les réponses, les préssentiments qui touchent au sens de la vie et de la souffrance, dans le coeur des spectateurs.

Tagblatt, 17.11.2006

Shoah

adaptation scénique du livre de Claude Lanzmann – Première mondiale en langue allemande: St.-Gall, Bâle et Zurich, avec Nathalie Hubler et Otto Edelmann

„Dans l’interprétation précise d’Otto Edelmann sur les témoignages des survivants des camps de la mort, l’indicible devint compréhensible. Il n’y eut point d’applaudissements. Seulement le silence. C’était juste- ainsi la pièce ne s’est point achevée.“

Basler Zeitung

 

„la mise en scène de Pierre Massaux est celle de la subtilité, du silence, parcimonieuse.
Elle contourne d’un grand arc le pathos du tragique. Personne n’applaudit. Ce silence est pourtant le plus fort applaudissement qui puisse être offert pour une telle pièce.“

Basellandschaftliche Zeitung