AU COMMENCEMENT ÉTAIT LE VERBE

Une perfomance brillante
Le protagoniste nous fait vivre les images sacrées, par l’art de se mettre dans les différents personnages, toujours expressif, mais sans tomber dans le pathétique. Il nous dévoile devant l’oeil intérieur la Passion du Christ, avec un précison cinématographique. Thomas Fuhrer semble lui-même régénérer une nouvelle création avec une force à couper le souffle. Et ceci est également spiritualité, force spirituelle platonique dans la vie quotidienne. L’eremite qui se sert de l’autel comme du haut de la chaire, agit à la limite du blasphème, sans gène, ce qui fait passer le destin de Jesu, comme un courrant électrique dans le public.

Basler Zeitung

 

„Le metteur en scène anversois, nous propose une version scénique intelligente, respectueuse et plein de sens.

Les stations, les signes et événements de la vie de Jésus sont rendus conscients au public, de façon distincte et par des traits marqués. Le tout développé dans un courant d’inspiration dramatique, auquel personne ne pouvait échapper.“ 

Basellandschaftliche Zeitung


PERCEVAL ET L’ATOME

Quête et découverte
L’annonce de la quête du Graal et de la bombe atomique, qu’ose Nathalie Hubler, étonne et irrite dans un premier temps. Mais au fur et à mesure du texte la logique de cette combination se défend. La superposition de l’histoire de Perceval et de textes sur la bombe atomique nous apporte des similtudes et parallélismes étonnants.(...) Mais la question demeure: Peut-on faire une telle chose? Peut-on mettrebout à bout la tragédie d’Hiroshima et une épopée du moyen âge? La production de Nathalie Hubler (mise en scène Pierre Massaux) et son jeu maîtrisé par des changements de fines nuances, nous convainct. La pièce conclue par la phrase de Denis de Rougemont : Les derniers messages d’espoir sont ceux, qui passent d’hommes à hommes. C’est ce puissant message, qui dans le cadre intime du théâtre, rend la pièce crédible.

 St.Galler Tagblat 22. November 2012


LE SOLEIL DE VINCENT

(Théâtre du Lucernaire-Paris)
La foi deux fois. Deux acteurs inspirés par ces textes vibrants, se livrent à des monologues croisés dont le tissage compose la musique de la spiritualité. N’est-il pas vrai qu’entendre parler de l’âme et de la foi au théâtre est devenu rarissime, et par là précieux? Belle leçon de ferveur et de gravité pour nos temps de frivole indifférence.

Pierre David, Réforme, 7 juin 2000

 

„On ne peut parler ici ni d’une rencontre, ni d’une discussion. Il s’agit plutôt de deux monologues dont les différents passages s’intercalent, le soleil devenant le point de fusion de ces réflexions.

Il émane de ce spectacle, pas toujours facile mais ô combien beau, une richesse de coeur et d’esprit particulièrement nourrissante. Le spectateur en ressort avec une impression d’intelligence et quantité de questions propres à alimenter son cheminement personnel. Un très beau moment à programmer.

Paris Boum, Boum! 15.5.2000


WEIZENBAUM CONTRE HAEFNER

Quoi? Les machines seraient elles meilleures?
„Malgré la matière sèche de chips(puces) et processeurs, les vagues des dialogues montèrent fort haut. Il y en allait de l’existence même des acteurs.“

Basler Zeitung

Les ordinateurs sont–ils de meilleurs hommes? „ Deux hommes se livrent à un combat d’escrime – au moyen de mots. L’un combat pour plus d’humanité dans un monde de machines, l’autremet l’accent sur les bienfaits de la technique.

Le metteur en scène Pierre Massaux, a adapté ce dialogue qui eut lieu il y a quelques années, en une pièce captivante“

Basellandschaftliche Zeitung


ADIEU AUX VIVANTS, Fernand Rahier

Message d’une haute portée morale.
On ne sort pas indemme d’un spectacle comme „l’Adieu aux vivants“. Adapté sobrement à la scène par Pierre Massaux, cet „Adieu aux vivants“ est servi avec rigueur et pudeur par ce merveilleux passeur de mots qu’est Alain Carré. La démarche est respectueuse et concluante. Non, Fernand Rahier, pour les spectateurs qui ont entendu votre appel en cette fin de siècle, qui en sont ressortis plus riches et plus humains, ainsi que pour tous ceux auxquels ils comptent certainement en parler avec émotion, votre mort n’aura pas été inutile.

Michel N’Diay, La Semaine d’Anvers